Antarek Un assassins

Dagga Jeu 22 Mar - 2:49

Prologue

Le bruit des pas sur les feuilles mortes est presque inaudible, caché par le rythme d'une respiration haletante formant de la fumée blanche dans la fraicheur de cette nuit d'hiver. Une chose est tenue dans les bras. On s'y accroche et On court de plus belle, les jambes tremblent mais il faut courir, toujours courir sans jamais s'arrêter. Ne pas jeter de regards aux monstres infâmes, ni à la maison qui brule. Il ne faut non plus tendre l'oreille afin d'entendre les cris d'agonie de la famille. Soudain un cri, guttural semblant venir de la gorge du diable en personne retends. L'adrénaline parcourt les veines, le crissement des aiguilles de sapin se fait de plus en plus insoutenable. Les monstres relèvent la tête, ils ont sentit quelque chose, ils s'éloignent... Les pas se font plus rapides empli d'une nouvelle énergie, l'énergie du désespoir, l'énergie de la mort... Quand tout à coup des maisons apparaissent, le paquet est déposé au seuil de l'une d'elles. Les pas s'éloignent puis se taisent complètement. Le silence jusqu'alors total fut déchiré par un cri d'un des monstres à la peau verte puis le bruit de succion que font les monstres en mangeant la chair.

Insomnie

Antarek se réveilla avec un étrange goût de métal sur la langue. Il enfila un pantalon de toile et une chemise puis sortit par la fenêtre. Il escalada le mur de la maison du vieil herboriste puis s'assit sur le toit afin de regarder la lune ronde, éclatante. Le bruit doux du vent dans les feuilles l'emplissait de joie et de paix. Il y avait également le répétitif hululement d'un hibou perché non loin et le lointain son d'un hurlement de loup. Puis le petit elfe s'allongea afin de contempler le ciel ainsi que sa myriade d'étoiles qui le fascinait. Il en profita pour faire le point sur sa vie. Il avait adopté par un vieil herboriste et sa femme auxquels il apportait des tas d'ennuis mais qu'il adorait. Il allait à l'école mais n'était pas très brillant, rien ne l'intéressait. De plus il se faisait toujours charrier à cause de la forme de ses oreilles. Nombreux sont ceux à avoir voulu lui couper mais le petit elfe avait apprit très tôt où frapper pour faire mal. Il sortait vainqueur de la plupart de ses combats mais pas de tous. Il revit la tête du vieux forgeron quand il revint un jour chez lui avec le poignet cassé et sourit.
Et puis il y avait Iralia, c'était la plus gentille des filles du village ainsi que sa seule ami. L'elfe aux cheveux d'argent étudiait les plantes avec le vieux schnock. Il connaissait celles qui soignaient ou celles qui ,mélangées ou seules, étaient un poison mortel. C'est en pensant à tout ceci que le petit elfe s'endormit.

Promenade

Il fut réveillé par les rayons du soleil chatouillant sa peau. L'astre de lumière illuminait peu à peu le village et la vie reprenait son cours. Il n'y avait pas école aujourd'hui, il avait donc promis à Iralia qu'ils iraient faire un tour en forêt. Après avoir avalé un petit déjeuner rapide il partit au point de rendez-vous prévu. Quand Iralia arriva ils se saluèrent puis partirent. Ils marchèrent sans un mot pendant plus d'une heure, Antarek marchait devant.
-Où va-t-on en fait? Demanda Iralia.
-J'en sais rien. Lui répondit Antarek avec un sourire.
-Alors comment sauras-tu que nous sommes arrivés?
-On verra bien quand on y sera.
Ils ne dirent rien d'autre et continuèrent de marcher. Ils arrivèrent devant un bosquet qui bloquait le passage. Les deux enfants se frayèrent tant bien que mal et Antarek arriva derrière. Puis il lâcha dans un souffle:
-Je crois bien que nous sommes arrivés...
Iralia releva la tête et vit un paysage digne des contes de fées. Le soleil éclairait une vallée en fleurs où serpentait une rivière qui étincelait de mille feux. Ils s'assirent face à ce paysage, partagèrent un peu à manger puis discutèrent.
-...c'est donc pour ça que je veux devenir mage, je m'entrainerait chaque jour et chaque nuit si il le faut mais j'en deviendrais une! Et toi que veux-tu devenir?
-Je ne sais pas, je n'ai pas d'ambitions aussi grandes que les tiennes, peut-être herboriste comme le vieux schnock.
Ils continuèrent de contempler le paysage tout en bavardant d'une chose ou d'une autre. Quand l'astre de feu devint écarlate les enfants se décidèrent à rentrer. Ils se levèrent Iralia partit devant mais Antarek la retint par le bras.
-Qu'est-ce que c'est la bas...?
Une tache noire arrivait au fond de la vallée.
-Je ne sais pas je ne vois pas bien. Lui répondit la jeune fille.
Antarek distingua l'emblème de Lordearon sur les bannières que tenait la troupe. En avant se tenait un homme monté sur un cheval d'une blancheur éclatante.
-C'est...le prince Arthas!
-Allons au village! Il faut annoncer la nouvelle de sa venue! Viens!
Les deux enfants coururent le plus rapidement qu'ils purent et arrivèrent au village ils hurlèrent que la venue du prince Chéri du peuple était imminente. Tous les habitants poussèrent des cris de joie dus au retour du fils de Thérénas Ménéthil. Les deux enfants retournèrent souvent voir le vallée.

Horreur

Mais un jour ils rentrèrent de nuit et Antarek dut porter son amie exténuée. Une fois chez lui il déposa l'endormie sur le lit puis partit dans la cuisine pour grappiller quelque chose à manger et découvrit sur la table un caisse de grain. Il avait entendu des soldats venus dans le village parler d'un grain qui rendait mort vivant quiconque en mangeait. Tout en lui lui disait de faire très attention. Il barricada alors la porte ainsi que les fenêtres juste à temps car il entendit des cris venant des maisons voisines. Il partit à la réserve d'armes de son père et pris des couteaux. Soudain, il réalisa, si du grain était à la cuisine ça voulait dire que le vieux schnock et sa femme en avait pris. Il s'était lui même fait prisonnier... Quand il entendit ses beaux-parents se mettre à hurler ses mains tremblèrent et il se mit à pleurer. Le pas lent des abominations se fit de plus en plus clair les « choses » arrivaient par les escaliers. Quand il les vu ils ne put réprimer un sanglot. Dans un accès de folie il lâcha ses couteaux et se laissa tomber à genoux attendant la mort, soudain les « choses » reniflèrent puis remontèrent à l'étage. IRALIA! Se dit Antarek. Comme dans un rêve, il poussa un cri de rage saisit ses couteaux et les lança dans le dos de la plus proche des « choses » qui s'effondra dans un râle mais l'autre était encore en chemin pour la chambre de la jeune fille. Le rêve ne faisait plus effet, Antarek était cette fois bien réveillé il retira ses armes du dos de la « chose » et se précipita à l'étage, cette fois plus question de flancher, ce n'était plus uniquement sa vie qui était en jeu mais également celle de sa meilleure amie, sa seule amie. Il courût de plus belle. Il trouva la chose prête à défoncer la porte de la chambre.
-Eh viens regarde par ici vieux schnock. Si tu la veux il faudra déjà que tu viennes me tuer.
La goule fondit sur lui avec une vitesse surprenante qui ne laissa pas à l'elfe la moindre seconde de réaction, elle lui mordit le bars et lui griffa le visage. Le garçon répondit en plantant son couteau dans le poignet de la goule. Le sang coulait le long du visage de l'enfant et la douleur commençait à lui faire voir des taches noires. Mais il revint à lui juste à temps pour éviter un coup de la main valide de la goule. Il en profita pour faire passer son couteau à sa main libre et pour l'enfoncer jusqu'à la garde dans le cou de ce qui était avant son beau père. Puis il se laissa tomber sur le sol. Il partit chercher quelques plantes, de l'onguent et une bande de tissu afin de soigner sa blessure. Mais il n'était pas dupe, les muscles étaient sérieusement abîmés et plus important le nerf était sectionné, il ne pourrait jamais plus se servir de son bras droit. Puis il remonta dans la chambre en enjambant les cadavres du vieux schnock et de sa femme. Et entra dans la chambre. Iralia était tétanisée. Elle pleurait toutes les larmes de son corps. Antarek l'étreignit de son bras valide.
-Ils sont partis? Demanda-t-elle entre deux sanglots.
-Oui ne t'en fais pas.
Elle se calma un peu.
-Qu'est ce qui as tu as l'air étrange.
-C'est le vieux schnock, quand je l'ai...tué... Il m'a parlé.
-Que t'a-t-il dit?
-Merci...

Départ

Ils partirent le lendemain. Avec le seul cheval et les seules vivres ayant survécus à l'appétit des goules. Puis ils partirent pour Hurlevent. Antarek s'adaptait tant bien que mal à l'usage de son unique bras. Arrivés presque à mi-chemin Antarek, la nuit tombée, scella le cheval mit toutes le vivres dans un sac qu'il attacha à la scelle, allongea Iralia sur cette dernière. Laissa une petite lettre au creux de sa main puis donna une bonne claque sur la croupe de l'animal. Sur la lettre était marqués ces mots « Deviens la plus grande mage du monde, fais le pour moi. Peut être un jour nous reverrons-nous? Antarek »

Rencontre

Puis l'elfe partit à la rencontre de ses racines dans la grande cité de Lune d'Argent. Mais le chemin fut plus rude que ce qu'il avait imaginé. Il voyageait de nuit en car il n'avait pas appris à se repérer au soleil. Il suivait donc l'étoile polaire afin d'atteindre sa destination. La pluie battant à tout rompre l'empêchait de faire une feu pour éloigner les prédateurs, il devait donc marcher ses sens aux aguets guettant le moindre bruit. La faim et la soif le tenaillaient. Comble de malchance pour lui la saison n'était pas aux fruits et les ruisseaux qu'ils rencontraient étaient souvent impropre à la consommation. Le manque d'eau et de nourriture lui faisait avoir des hallucinations. C'est pour ça que quand il vit les murs de Lune d'Argent à moitiés ravagés il n'en crut pas ses yeux. Il marcha du mieux qu'il put mais finit par s'écrouler dans une ruelle. Le soleil dans ses yeux le gênait mais il n'avait même plus la force de les fermer. C'est alors qu'une silhouette masqua la lumière de l'astre de feu. Et lui tendit une outre d'eau et un morceau de pain l'elfe se jeta dessus. Après avoir avalé sa pitance il regarda l'inconnu, il était entièrement vêtu de noir et une capuche recouvrait son visage. Un assassin se dit Antarek.
-J'ai une dette envers vous désormais. Commença le jeune elfe.
-Tu ne me dois rien du tout.
-Vous m'avez sauvé! Qui sait ce que je serai devenu sans vous, permettez moi de vous accompagner jusqu'à ce que je vous rende la pareille.
-J'ai bien observé tes mouvements, tu ne peux pas te servir de ton bras droit, tu ne me serais d'aucune utilité.
-Ce n'est pas parce que je ne peux pas utiliser mon bras que je ne peux cacher des corps ou enduire des armes de poison.
L'autre paru très légèrement surpris.
-Tu es assez perspicace tu as découvert que j'étais un assassin bravo. Mais ça ne suffira pas pour pouvoir m'accompagner. Et maintenant que tu sais ça je ne peux te laisser vivre.
Il lui lança deux couteaux qu'Antarek évita avec une roulade. Ils étaient les mêmes que les siens. Coup de chance! Il connaissait par cœur leur vitesse de rotation. Quand l'homme en projeta un troisième Antarek ne bougea pas d'un pouce, il se contenta de tendre son bras gauche et attrapa la lame avec ses deux doigts.
« J'ai eu de la chance pensa l'elfe, j'avais une chance sur cent de pouvoir l'arrêter. »
- Alors j'ai réussi le test? demanda-t-il à haute voix.
-Tu crois qu'arrêter un couteau est un test? Même si je suis impressionné par ta performance...
-Vous avez lancé les couteaux de manière à ce que je puisse les éviter, votre lancer était retenu ça se voyait à la position de votre bras, vous n'avez jamais voulu me tuer...
L'autre ne dit rien. Antarek crut qu'il souriait car il pensa entrapercevoir l'éclat de dents.
-Viens avec moi. Annonça l'homme en noir.

Confrérie

Il lui expliqua que sa guilde d'assassin que l'on nommait Plume d'Ange était une des guildes les moins connues. Ils ne tuaient et ne volaient que les criminels. Et respectaient à la lettre le credo de chaque assassin: « Ta lame ne versera jamais le sang d'un innocent. Tu resteras invisible. Et tu ne trahiras jamais la confrérie. » Antarek rejoignit donc cette guilde pour payer sa dette et aussi car il n'avait pas d'autre choix. Au départ personne ne pensait qu'un elfe qui ne pouvait se servir que d'un seul bras ferait un bon assassin. Mais le précepteur du-dit elfe ,qui se trouvait être le maître de la guilde, croyait en lui. Ce qui fut payant car l'elfe se trouva être très doué. Il pouvait sans souci escalader les façades des maisons ainsi que réaliser bien d'autres taches des assassins. Il finit par gagner le respect et l'estime des plus jeunes, les anciens restèrent très sceptiques à son égard. Un jour un conseil eu lieu avec les anciens de la guilde. Quand son maître en sortit il paraissait calme mais le jeune Elfe avait appris jauger les gens. Son maître était énervé, très énervé. Il lui tendit une lettre puis disparut dans les corridors ne faisant plus de bruit que la brise d'été. Lorsqu'il ouvrit la lettre il s'aperçut que c'était un ordre de mission, son premier! Le conseil reconnaissait enfin sa valeur! Sauf que lorsqu'il lut la description il vit que les anciens voulaient l'envoyer au casse pipe.

Contrat:

Sa cible était un ancien marchand d'esclave qui avait quitté cette branche une fois une fortune amassée. Cependant sa maison était truffée de gardes.
« Comme quoi les habitudes sont tenaces » Se dit l'elfe.
L'apprenti assassin se décida à infiltrer la maison pour commencer. La nuit tombée depuis un moment et son équipement plusieurs fois vérifié. Antarek prit un cheval et partit au galop vers la demeure de sa cible. Une fois en vue il attacha son cheval dans un sous bois et rabattit sa capuche sur la tête. Les rumeurs était malheureusement infondées. Il y avait non seulement des gardes qui patrouillaient mais également des pièges un peu partout. Antarek crut percevoir une trace de magie mais il n'en était pas sur. S'infiltrer dans la maison c'était comme rentrer dans une cage aux fauves affamés. Il n'attendit pas que le jour se lève car il se doutait bien que sa cible avait les mêmes précautions de jour comme de nuit. Il décida de passer par quelques auberges et lupanars afin de glaner quelques informations. Quand le jour fut bien entamé Antarek avait trouvé un plan.

Assassinat:

Une fois son déguisement prêt il attendit devant la porte de la demeure de sa cible. Il avait appris que pour faire une bonne impression il offrait l'hospitalité aux mendiants une fois par semaine et que le soir même il organisait une grande fête. Il attendit une bonne heure et entra avec les autres dans le manoir. Une fois à bonne distance des gardes il se sépara du groupe et chercha un domestique. Une fois qu'il en trouva un il l'apostropha.
« Excusez moi mais je me suis perdu pourriez vous m'indiquer où sont les cuisines pour que je retrouve le reste du groupe?
-Évidemment mon petit. Regarde c'est par là. »
Le domestique lui tourna le dos et le jeune elfe en profita pour l'assommer. La chance était avec lui car le domestique faisait a peu près sa taille et son uniforme lui allait assez bien. Une fois l'uniforme enfilé et l'homme inconscient ligoté, caché et bâillonné. Antarek sortit un flacon et se dirigea vers le garde manger. Ensuite il enfila à nouveau son costume de mendiant et partit rejoindre les autres.
Une fois la nuit et la fête bien entamée il se dirigea vers la salle où e tenait ladite fête. Il vérifia que les invités avaient tous bu du vin. Il sourit quand il vit que tout le monde en avait bu. Il se mit à écouter l'ancien marchand d'esclaves à moitié ivre qui se vantait d'exploits qu'il n'avait pas réalisé. Antarek hurla dans sa direction.
« Si Monseigneur est si bon qu'il le prétend pourquoi ne croise-t-il pas le fer avec ma personne qui n'a pour se défendre qu'un seul bras?
-Je ne me bats pas contre des mendiants répondit-il.
-Sa seigneurie aurait-elle trop peur de m'affronter?
Piqué au vif l'ancien marchand d'esclaves sortit son épée.
-Si tu insistes Mendiant j'accepte de te défier! Qu'on déplace ces tables!
Une fois l'arène établie et les spectateurs installés le combat débuta. Antarek se laissa dominer sur les premières passes d'armes pour que le marchand se croit sur de sa supériorité. Après un moment Antarek reprit le dessus, il repéra des ouvertures dans la garde de son adversaire mais il n'en profita pas. Il jeta un œil au public, il repéra deux ou trois spectateurs ayant les signes recherchés. Il désarma donc le marchand d'esclaves. Ce dernier qui enrageait de perdre contre un mendiant qui n'utilisait que son bras gauche décida de tricher. Un sortit de sa poche un pistolet et le pointa vers son adversaire qui ne bougea pas d'un pouce un sourire narquois sur le visage. Au moment où il voulut appuyer sur la gâchette le mendiant disparut. Lorsqu'il réapparu il avait pris les traits d'un monstre. Tout de noir vêtu, une peau d'un blanc immaculé et des yeux bleus dans lesquels dansaient des flammes de même couleur. Terrifié par cette apparition le marchand bredouilla quelques mots:
« M-Mais qui êtes vous?
-Je suis un être venu des tréfonds de la nuit. Je suis celui qui va te faire expier tes fautes...Je suis LA JUSTICE!
En s'avançant Antarek dégaina sa lame.
-Ton châtiment n'a que trop tardé Marchand de Vies...Il joignit le geste à la parole en enfonçant son épée jusqu'à la garde dans le corps du Marchand. Une fois sa tache terminée Antarek reprit ses attitudes de marchand et sortit de la demeure. La fiole de poison hallucinogène encore dans sa poche.

Décès:

Antarek avait montré sa force au conseil qui lui confiait désormais des taches plus simples mais plus fréquentes. Les nouvelles vont vites dans le monde des ombres et enchantés par l'exploit de l'elfe de plus en plus de recrues venaient grossir les rangs de la guilde. La vie se déroula ainsi encore un long moment mais le maitre se faisait vieux, de plus en plus vieux. Un jour il convoqua l'elfe dans sa chambre.
-Antarek...Ce que je vais te dire est très important...Alors ne m'interrompt pas. Mes jours sont désormais comptés, je n'en ai plus pour longtemps. Et il me faut choisir un successeur...Et celui que j'ai choisi, c'est...toi Antarek. Je te fais également don de tout ce que je possède. Sois le meilleur chef qui puisse exister...Fais le pour moi...
En terminant ces mots ses respiration s'éteignit, ses yeux se voilèrent puis il rendit l'âme. Antarek ne put s'empêcher de verser une larme sur le corps de son maître. Il détourna le regard comme si le maître pouvait encore le voir. Puis il se chargea des préparatifs de la cérémonie. Ce fut simple comme l'aurait aimé son maître mais l'émotion était palpable. Cet homme était un chef mais aussi un père pour la plupart des jeunes de la guilde. Une fois le corps apporté sur le bucher personne ne dit un mot. Antarek portait la torche. Il se dirigea vers le corps sans vie de son maître. Il était serein sa lame sur le torse. Le désormais chef de guilde se tourna vers l'assemblée et les regarda tous dans les yeux un par un. Ce fut plus suffisant que des mots. Tous lui répondirent par le même regard. L'elfe plaça alors la torche sur le bûcher. Des émotions contradictoires voletaient dans son esprit. De la tristesse d'avoir perdu un père mais aussi de la fierté pour tout ce qu'il lui avait appris et ce qu'il avait fait de lui. Tous se recueillirent en silence. Alors que le feu crépitait Antarek sentit une présence. Il tourna la tête et vit une femme. Le nom Iralia lui traversa l'esprit. Il cligna des yeux puis la vision disparut. L'elfe n'en sut que penser mais il garda ça pour lui.

Dagga Jeu 22 Mar - 20:58

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Dagga Jeu 22 Mar - 20:59

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